« Dans son infini sagesse, elle nous accorda la grâce de sa présence, afin que nos âmes ...– Ta gueule, tu parles trop ! »
La Lune est ta maîtresse et tu lui as voué allégeance. En échange, elle t’a doté d’un cadeau tout particulier. Elle te permet de manipuler sa poussière, la poussière de Lune.
Tu es capable d’invoquer sur Terre cette poussière de Lune, de la créer, de la manipuler, de la faire plier sous ta propre volonté. Les fines particules sont abrasives, telles du sable fin, d’une couleur grise presque luminescente. Corrosives, tout comme n’importe quelle poussière, en avaler en trop grande quantité peut s’avérer mortel.
Tu peux aussi bien en faire des objets décoratifs qu’une arme, créer de véritables tempêtes de poussière de Lune, envoyer un fin nuage dans les naseaux de tes ennemis pour remplir leurs poumons et les regarder suffoquer à tes pieds.Condition(s) d'activation : C’est par ta propre volonté que la poussière de Lune est créée autour de toi. Tu as pris l’habitude de la manipuler en réalisant des mouvements des mains, pour la façonner, lui donner forme. Tu pourrais, si tu t’entraînais assez, pouvoir également le faire simplement en un regard. Mais ce n’est pas encore pour tout de suite.
Sous le coup d’une émotion trop forte, on peut même voir les granulés t’entourer, comme un petit nuage pour te protéger … ou à abattre sur tes cibles. Limites : Tes capacités dépendent entièrement du cycle lunaire. En période de pleine Lune, tu es au summum, alors qu’en phase de nouvelle Lune, ta poussière est amoindrie, tu prends plus de temps pour la plier à ta volonté. C’est un cycle sans fins auquel tu es soumise.
Bien sûr, invoquer la poussière de Lune sur Terre épuise tes forces vitales. Si de petites quantités ne te sont pas un problème, tu ne pourrais maintenir une véritable tempête que durant quelques instants et il te faudrait ensuite te reposer avant de pouvoir de nouveau invoquer les cendres de ta maîtresse. Contrecoups : Tout ton organisme s’est acclimaté au cycle lunaire. Tu en es dépendante, non pas uniquement pour utiliser ton don, mais il influe également sur ton caractère et ton énergie en général. Si les phases proches de la pleine Lune te mettent en joie et te rendent énergique, les phases proches de la nouvelle Lune te rendent plus faible, presque apathique.
Gare à la poussière de Lune, capricieuse, qui pliée à une trop forte volonté et invoquée en trop grand nombre pourrait amoindrir tes forces vitales. Lorsque tu abuses, tu le sens, ce sont les vertiges qui arrivent. Puis vient la toux, insidieuse. Ce sont des petits grains que tes poumons expulsent. Il ne vaut mieux pas pousser trop loin, au risque de t’évanouir et de ne plus être utile à personne.
Mystérieuse ☽ Toujours dans la Lune ☽ Très ouverte d’esprit ☽ Prône la tolérance et l’amour entre les peuples ☽ Charmante ☽ Semble toujours ailleurs ☽ Très protectrice ☽ Maternelle ☽ Gracieuse ☽ Patiente ☽ Lente ☽ Très lente ☽ Douce ☽ Plane, littéralement comme au figuré ☽ Observatrice ☽ Facilement accro
Tu es … différente. Cela se voit d’abord, par ta façon de t’habiller. Ces grands chapeaux de sorcière dont tu te pares, ces longues robes qui traînent derrière toi, cette démarche qui te donne l’air de presque flotter au-dessus du sol, ta peau diaphane et tes lèvres, toujours délicatement soulignées de noir. Tu sembles presque imperméable à ce qui se passe dans le monde, à ce qui se passe autour de toi.
Luna. Ton prénom, tu ne l’as volé. Tu es toujours dans la Lune, toujours distraite, toujours en train de penser à quelque chose. Toujours en train d’observer dans le vague, comme s’il y avait des choses que seule toi pourrait voir. Si tu ne trébuches jamais, en revanche, il est aisé de te surprendre, de te faire sursauter, parce que tu n’étais pas là, tout simplement.
Ce que tu es douce Luna. Tout aussi douce que tes habits de dentelle soyeuse, dévoilant sans complexe ta peau d’un charme sans pareil. D’une grâce et d’une élégance rare, jamais un geste déplacé, toujours gracile, affable, pleine de tendresse. Lorsque tu sembles enfin revenir sur Terre, tu es aimable, souriante, charmante, d’une compagnie si plaisante.
Mais même lorsque tu es là, tu n’es jamais complètement là. C’est si difficile de te comprendre, Luna, pourquoi parles-tu toujours par énigmes ? Même lorsqu’on te pose une question requérant un simple « oui » ou « non », tu habilles tes phrases, tu les travailles, tu les changes en charade ou en devinettes étranges. Es-tu sûre de bien faire partie de notre monde ?
Tu aimes flâner, prendre ton temps. Courir, être à la pointe de la technologie, se presser, ce n’est pas pour toi, loin de là. Tu aimes les grands espaces, les escapades, les longs voyages qui s’éternisent. Les prouesses technologiques t’intriguent tout autant qu’elles t’affolent. Tout va trop vite, plus personne ne prend le temps d’apprécier de contempler les fleurs, de faire la cour aux demoiselles, de se promener. Tout n’est qu’optimisation du temps, rapidité, course. Alors tu dénotes dans ce paysage. Ton téléphone, tu peines à comprendre comment il fonctionne mais après tout, en as-tu seulement envie ? Tu préfères largement observer, silencieuse, mystérieuse.
Que fais-tu ici, Luna ? Tu sembles perdue, sans cesse à côté de tes chausses, dans cet univers qui a perdu tout son charme, avec ces hologrammes et ces avancées technologiques. Tu as suivi tes sœurs, si chères à ton cœur. Si vos relations sont aussi changeantes que les vents et marrées, le lien indéfectible qui vous lie est bien présent dans ton cœur. Pour elles, tu donnerais tout, tu décrocherais la Lune, tu conquerrais des planètes entières. Ta vie pour elles, s’il le fallait. Que quelqu’un ose toucher à un seul de leurs cheveux et tu pourrais révéler un tout autre pan de ta personnalité. Une facette que tu détesterais sans doute mais dont peu de gens pourraient se vanter d’avoir été témoin. Tu le sais déjà, cette pensée t’as déjà effleuré l’esprit. Tu ne laisseras pas de place à des survivants.
☽. Les potions de ta plus jeune sœur, Lizzy, sont ton péché mignon. Tu en raffoles, tu en as toujours quelques-unes sur toi, pour te permettre de flotter. Tu en as même développer une addiction. Tu es incontrôlable lorsqu’on essaye de t’en priver.
☽. Tu as une excellente mémoire. Et pour cause, tu t’entraînes depuis ton plus jeune âge à tout observer et tout noter mentalement. Tu reportes ensuite ce que tu as vu dans des dizaines de carnets, gribouillés d’écrits quasiment incompréhensibles pour le commun des mortels.
☽. Tu as toujours été celle qui aimait l’art, sous toutes ses formes. Littérature, musées, sculptures, tableaux … Tu es fascinée par ces époques où l’on vivait autrement.
☽. Tu es d’ailleurs plutôt douée pour tout ce qui touche à l’art ou l’écriture. Tes calligraphies sont impeccables et tu réalises de superbes croquis de paysages.
☽. Lorsque tu n’es pas perdue dans la bibliothèque, en train de flotter dans les rayonnages, tu arpentes souvent tous les grands espaces de l’Académie ou de Moosbell. Tu t’offres des retraites au calme dans les montagnes, des escapades presque romantiques au bord de la plage, des aventures romanesques dans les forêts …
☽. Ton énergie et ton comportement dépendent grandement du cycle lunaire. Tu dois ça à ton pouvoir. En phase de pleine Lune, tu sembles rayonnante, littéralement, pleine d’énergie et n’ayant que très peu besoin de manger ou de dormir. En revanche, plus on approche de la nouvelle Lune, plus tu es apathique, endormie, à la limite de la narcolepsie.
☽. Toutes les nuits de pleine Lune, tu réalises ton petit rituel sacré. Un bain de minuit, sous les rayons de l’astre, ainsi qu’une litanie pour la saluer. Tu as également un autre rituel pour les nuits de nouvelle Lune, saluant la reprise d’un nouveau cycle.
☽. Tu es capable de rester des heures à table, à savourer la moindre bouchée de ton repas.
☽. La Lune est ton amie, ta confidente, ton amante. Tu lui voues un véritable culte.
☽. Tu continues toujours d’envoyer des lettres à Tante Lana. C’est elle qui t’a initié aux arts ancestraux, t’as appris à parler sous formes d’énigmes, t’as enseigné à être prudente et à toujours observer avant d’agir, à consigner toutes les informations importantes sur ton entourage sous formes de notes compréhensibles par toi seule. Elle a eu une grande influence sur la personne que tu es devenue.
☽. Tu aurais pu entrer à l’académie il y a bien longtemps. Mais, trop protectrice, tu as préféré rester en retrait, pour continuer à garder un œil sur ta sœur, Loreleï.
☽. Toi et la technologie, vous n’êtes vraiment pas amis. Tu envoies toujours des SMS très étranges, lorsque tu te sers de cette petite boîte noire agaçante.
☽. Tu ne parles que par énigmes.
☽. Tu remets toujours une touche de rouge à lèvre après tes repas.
☽. Tu marches lentement, malgré tes longues jambes.
☽. Tu es toujours perplexe lorsque tu dois te servir de ton téléphone.
☽. Tu te parles à toi-même régulièrement.
☽. Tu es souvent habillée de longues robes et grands chapeaux de sorcière.
☽. Tes lèvres sont toujours parées de noir.
☽. Tu as un croissant de Lune tatoué sur la nuque.
Enfant de la Lune, ton destin était déjà scellé le jour de ta naissance. Tu naquis un soir de pleine Lune, baignée dans les rayons argentés de l’astre, dans cette communauté hippie qui parcourait la planète, en quête de leur Déesse-Mère. Leur voyage les avait menés jusqu’à cette petite île, Ascen, dans laquelle ils ne firent qu’une halte bien courte. Le jour de ta naissance marqua déjà la fin de ta famille, lorsque le gourou décida que cet enfant était l’enfant du Péché. Celle qui allait apporter malheur et souffrance dans leur communauté. Née lors d’une nuit de pleine Lune, elle ne pouvait être qu’un mauvais présage. Tu fus bien vite abandonnée et recueilli par un orphelinat. Tu n’entendrais plus jamais ton nom, tu ne le connaîtrais jamais et n’en aurais jamais réellement envie.
Ta vie commença réellement alors que tu avais un an. Tu rejoignis le manoir des Lovegrove. Des gens particulièrement charmants, à la famille particulièrement grande. Pourtant, de tous, ces deux-là n’arrivaient pas à avoir d’enfants. Alors ils se tournèrent vers l’adoption et tu devins leur fille. Mais une, ce n’était pas assez. Avant même que tes premiers souvenirs effleurent tes pensées, tu étais déjà rejoins par une nouvelle, Loreleï. Tu avais trois ans lorsqu’ils accueillirent également Lizzy, la dernière de la sororie. Elle, tu te souvenais de son arrivée. De la façon dont tes prunelles s’étaient illuminées lorsque tu avais posé tes yeux sur ta petite sœur. Une nouvelle à choyer, à protéger.
Ton enfance fut bercée par Tante Lana, qui vous rendait régulièrement visite et tous les voyages pour découvrir cousins, cousines, et toute une myriade de noms que tu peinais à retenir à chaque fois. Mais pas Tante Lana. Tante Lana, c’était ton repère, ton guide spirituel. Une espèce de bigote mal fagotée, mais qui avait prit la Lune pour maîtresse. Elle t’enseigna sa façon de penser, d’observer avant d’agir, de tout consigner dans des carnets, de rester toujours secrète sur tes desseins, de ne pas laisser transparaître ta peur, de saluer la Lune, d’effectuer tous les rites en son Nom, quelles étaient les plantes qu’il te fallait absolument connaître pour survivre seule dans la nature. Elle te transmit son amour pour les arts, les livres, les énigmes, les charades, les contes, les poèmes. Tu aimais tant flâner dans sa grande bibliothèque, qui n’avait rien de ranger, admirer son large pupitre qui croulaient sous les cahiers de notes, les pages noircies de symboles presque indéchiffrables, les bouquets de fleurs séchés, les bouquets fanés qu’elle avait oubliés, les onguents qu’elle avait conçus. Tante Lana te façonna et peut-être façonnas-tu un peu Tante Lana également. Elle était comme une deuxième mère, une mère spirituelle, ce qui n’entachait en rien ton amour pour celle qui t’avais recueilli et élevé comme sa propre fille.
Tu avais préparé le plus beau des présents. Tu étais fière de toi. Tante Lana et toi aviez bénis de vos vœux l’étoffe dans laquelle tu avais dissimulé un carnet. Le premier carnet de croquis de Lizzy. Tu ne savais pas trop encore si elle allait apprécier. Elle semblait plus préoccupée par sa dispute avec Loreleï et le repas, l’odeur délicieuse des pâtes carbonara qui montaient à vos narines. C’était avec un léger pouffement, en entendant ta petite sœur chantonner pour le plat, que tu les avais rejoints, laissant sagement le paquet sur ton bureau – tu lui offrirais à la faveur de la Lune, comme il en avait été décidé.
Le repas avait commencé dans la joie et la bonne humeur. Tu étais heureuse de voir enfin un sourire sur les lèvres de ta petite sœur. Elle n’avait fait que bouder toute la journée et Loreleï n’avait pas cessé de la taquiner, en lui disant que des dents poussaient sur son crâne. Tu avais bien tenté d’apaiser la fougueuse Lizzy, mais aucune de tes paroles n’étaient assez pleine de sens pour elle. Il fallait dire que tu avais appris de Tante Lana et que tu t’exprimais désormais de façon bien étrange. Maman soupirait et laissait faire, ce n’était qu’un petit caprice d’une enfant, qui n’allait pas faire de mal. Si seulement elle s’était douté qu’en ne mettant pas fin à cela tout de suite, tu allais garder cette habitude, encore plus tenace qu’une tâche de vin sur une nappe en soie blanche.
Tout se serait passé dans le calme, si seulement Lizzy et Loreleï n’avaient pas lorgné sur la dernière part du plat. Comme à l’accoutumé, tu ne mangeais pas beaucoup et tu leur laissais volontiers le plaisir de se resservir. Tout bascula à ce moment-là. Tu observais la scène, silencieuse. Tu peinais à masquer les étirements aux coins de tes lèvres. Tu ne rêvais que d’une chose, éclater d’un rire joyeux, de ton rire si pur, si cristallin. Mais maman était en peine et te demandais de l’aide. Alors tu te raclas la gorge et claironna de ta plus belle voix.
« Apprécier la douce caresse de l'hiver, n'est pas donnée à tous ses paires. Mes très chères sœurs, de vous battre, il faut cesser dans l'heure, afin que le courroux maternel, ne soit pas éternel. »
Mais tes belles paroles ne semblaient pas apaiser le feu qui les animaient. Dans la panique générale, le doigt de Lizzy trempa dans ton verre, l’espace d’un instant, échappant à ton regard. Tu les observais se battre et allait t’en mêler mais tu voulais d’abord avaler une gorgée, pour te rafraîchir le gosier. Lorsque tu portas le verre à tes lèvres et que le liquide s’engouffra dans ton œsophage … Tu pourras un « Oooooh de surprise », tu ne t’attendais pas à une telle sensation. Non seulement l’eau avait un goût délicieux – c’est comme si on t’offrait une gorgée de paradis – mais en plus tu te sentis tellement légère que tes fesses décollèrent de ta chaise et que tu t’envolas dans la cuisine. C’était une sensation à nul autre pareille, celle d’être aussi légère qu’une plume, presque en apesanteur. Tu sentais l’adrénaline pulser dans tes veines, une joie sans égale. C’était grisant, euphorisant. Tu te mis à faire des cabrioles dans la cuisine. Ton pied accrocha le lustre et tu manquas de t’écrouler. Tu étais comme dans un autre monde, comme si Lizzy venait d’ouvrir une porte cachée. C’était tellement ensorcelant que tu en oublias ta famille, pendant un bref instant.
Puis, lorsque tu te rappelas enfin que vous étiez en plein repas et que tout le monde criait autour de toi, tu imitas tes parents et ta sœur, pour regarder la plus jeune. Des cornes avaient soudain poussé sur son crâne et le silence avait reprit ses droits. Mais qu’est-ce qui venait de se passer ?!
Tu étais tellement fière de ta petite Lizzy. Elle avait un don et pas des moindres, celui de concocter des potions. Tu conclus un marché avec elle, afin qu’elle t’en fournisse régulièrement, car tu adorais la sensation de flotter dans les airs. Tu ne le savais pas encore, mais tu deviendrais complètement accro à cela dans l’avenir.
Le temps passa sans que la dynamique de la famille ne change réellement. Il fallait dire que vous n’habitiez pas loin de l’académie et ta tendre Lizzy venait tous les weekends et toutes les vacances. C’était presque comme si elle n’avait pas quitté la maison. Loreleï et toi vous chargiez simplement de rendre l’ambiance aussi loufoque que lorsque vous étiez trois, durant les jours de la semaine. Il ne te fallu pas beaucoup de temps avant que ton don ne se manifeste également. Tu devais avoir 12 ans peut-être. Tu jouais avec tes sœurs à faire les sorcières, pendant que Lizzy vous préparait des potions, que Loreleï s’amusait à voler avec un balai dans toute la pièce, tu étais en train de préparer des sortilèges. Et alors que tu invoquais ses pouvoirs …
« J’en appelle aux pouvoirs de la Lune, notre maîtresse à tous. »
Tu levas tes mains vers le ciel, paumes grandes ouvertes, dans un geste théâtral. Tu n’eus même pas le temps de comprendre qu’une pluie de poussière de Lune vint s’abattre dans la grande pièce. Ta divinité t’avait fait un don. Tu regardas tes sœurs avec un mélange d’étonnement et de fierté. En revanche, la bonne ne fut pas du même avis lorsqu’elle constata l’état dans lequel tu avais mis la pièce.
Tu ne voulais pas aller à Swish. Enfin, pas tout de suite. Lizzy s’en sortait particulièrement bien mais c’était Loreleï qui t’inquiétait, même si tu ne le disais jamais. Tu préférais rester à ses côtés, pour la surveiller et la protéger en cas de besoin. Elle s’était mise à parler toute seule par moment, alors ça t’intriguait, ça t’inquiétait. Mais tu essayais de garder pour toi cela, tout en continuant à la protéger. Et puis il y eut ce fameux soir d’Halloween. Vous étiez toutes les trois à faire la récolte des bonbons. C’est lorsque Lizzy retourna à l’Académie et qu’elle revint le week-end suivant pour te raconter, à ta sœur et toi, que ta décision fut prise. Il te suffit simplement d’accrocher le regard de Loreleï pour comprendre. Vous ne pouviez plus vous permettre d’être séparées.
Tu annonças la nouvelle quelques jours plus tard. Lizzy parut dévastée et tu sentis ton cœur de grande sœur se briser en mille morceaux devant ses larmes. Loreleï et toi tentèrent bien de la calmer, de l’apaiser mais tu savais, au fond de toi, qu’elle redoutait votre venue. Elle ne vous voulait pas de mal, elle préférait vous savoir en sécurité. Mais la décision était irrévocable. Tu avais assez longtemps échappé à l’académie et à tes pairs. Tu devais désormais faire partie de leur monde et embrasser ta destinée.