“We are all roamers of vast spaces and travelers in many ages.”
L'immortalité... Qui n'en rêve pas. Cependant, ce sont ceux qui ne la désirent pas, qui en héritent. On l'imagine magnifique, à l'effigie des histoires du Graal, des fontaines de jouvences, des rêves de scientifiques fous. Pourtant... elle n'a rien de beau. L'immortalité est un poids, un fardeau... Une malédiction plus qu'une grâce divine.
Le corps de Rain est donc immortel. Il ne peut mourir d'aucune manière imaginable. Ce n'est cependant pas pour autant qu'il ne ressent pas la douleur. Bien au contraire, son système nerveux est bien plus avancé que ceux des humains ordinaires.
Son coeur bat d'ordinaire très lentement, un rythme avoisinant dans les jours les plus calmes 40 battements par minutes. Cela influence le fonctionnement de son corps, causant des symptomes étranges. Ses réflèxes, ainsi que sa capacité à produire des larmes sont alterer par se ralentissement. Sa peau assombrié en est une autre conséquence.
Techniquement, il n'a pas besoin de manger, ni boir, étant doné qu'il ne peut mourir. Mais il aprécie bien trop la saveur des choses pour s'en passer. C'est aussi un moyen de se fondre dans la masse, faire comme s'il était normal l'espace d'un instant.
Condition(s) d'activation :
C'est un pouvoir passif que Rain ne peut pas désactiver, ni changer. Limites :
S'il ne peut mourir, cela ne veut pas dire qu'il ne peut être blessé.
Son système nerveux met du temps à rafistoler les connections, si l'un de ses membres est sectionné, il peut le recoller/recoudre, mais il lui faudra du temps avant d'en regagner l'usage.
Bien entendu, si son corps est désintégré... Il n'aura plus de corps à réparer...
La décapitation est également un moyen sûr de lui donner le coup de grâce.
Contrecoups :
Rain souffre d'absences, il perd le fil de conversations, ou il est pris de vertige à l'occasion. Les contrecoups sont hasardeux.
Son corps est également froid, sa peau sombre et livide à la fois, marquée par les nombreuses blessures qu'il s'est faites au fil du temps.
A cause de son système nerveux plus avancé, il ressent la douleur de façon plus accrue. Une coupure malencontreuse lui arrachera une souffrance plus acerbe qu'un comparse normal.
A cause de son coeur lent, il doit s'hydrater la peau pour conserver une apparence plus ou moins normale, ainsi que boire plus d'eau qu'une personne ordinaire pour forcer son système digestif à en absorber un maximum.
Ses réflexes sont plus lents que la moyenne et ceci est responsable de bon nombre de maladresses. C'est autant un contrecoup qu'un avantage dans certaines situation, il ne tremblera pas en maniant ses scalpels et ses aiguilles pour recoudre une plaie béante.
- Gentleman - Doux - Attentif - Soigneux - Mélancolique - Romantique - Poétique - Affectueux - Déterminé - Éloquent - Mystérieux - Calme - Dévoué - Juste - Savant parfois un peu fou - Ambitieux - Obscur - Minutieux -
Rain... Rain est un homme singulier. Son regard porte tout le poids du monde dans leurs iris dorés. Tout le vécu d'un aventurier ayant vu périr ses proches les uns après les autres, alors que lui ne prenait pas une ride. C'est quelqu'un de très respectueux et compréhensif.
Son cœur meurtri se gonfle de fierté en voyant les jeunes dotés avoir une chance à un futur meilleur. C'est important à ses yeux, d'aider les plus démunis, de leur montrer qu'ils ne sont pas si monstrueux que le monde aime à le penser. Que leurs pouvoirs ne sont pas atroces et immondes, mais un cadeau du ciel. En tout cas, c'est ce qu'il pense du don des autres. Le sien, au contraire, lui fait penser au monstre de Frankenstein. Un être incapable de mourir, une créature plus qu'un humain à part entière. Aussi fascinant que cela puisse paraitre, il en souffre énormément. Cela le rend mélancolique et triste par moment.
Il sourit avec bienveillance et aime se divertir l'esprit pour ne pas replonger dans les affres du passé. Il aime les discussions construites et s'intéresse sincèrement à tout le monde.
Rain prend la vie des autres très au sérieux et ne différencie pas quand il s'agit de soigner quelqu'un. Il n'est pas avare de compliment, mais ne se gênera pas de vous passez le savon de votre vie si vous le méritez.
Si d'apparence il parait galant, agréable et sophistiqué, il cache cependant bien sa vrai personnalité. Il est doué pour maintenir son sang-froid, l'impression d'être toujours sur de lui, de garder un sourire à toute épreuve... Mais... Dans l'obscurité de la nuit, loin des regards des autres, la science le bouffe tellement il en est éprit. Bon nombre des cicatrices sur son corps cadavérique n'ont pas été infligée par une tierce personne. Ce sont les vestiges de certaines de ses expériences...
- Rain est un homme de science avec une passion débordante pour l'anatomie humaine. Il en connait les moindres détails et s'adonne occasionnellement à des expériences sur son propre corps.
- L'anesthésie ne fonctionne pas ou très mal sur lui.
- Rain est un grand romantique, il aime la galanterie.
- Les livres, c'est une autre de ses passions.
- Collectionne les papillons et les fleurs séchées.
- Rain n'est pas son vrai nom, Lovecraft non plus. Ce sont des noms qu'il a choisi, qu'il pense correspondre pour un monstre comme lui.
- Il met toujours des crèmes hydratantes sur sa peau, il sent bon la lavande et le tilleul.
- Il avait énormément d'affection pour sa défunte soeur Elise.
- Il regrette son ami Oswald, qui vivait à Paris il y a bon nombre d'années. La relation qu'il entretenait avec cet homme n'est pas claire.
- Il a énormément voyager, dans sa quête pour aider les jeunes dotés. Il a principalement passé son temps en Europe, même s'il n'est jamais retourner à Paris depuis 1997.
- La technologie, ce n'est pas trop son truc. Il semble souvent venir d'une autre époque... Ce qui est un peu le cas.
- Il fume
- Se perdre dans la bibliothèque...
- Oublier de retirer les fils de certains de ses rafistolages.
- Il a bon nombre de cicatrices, dont certaines sur le front qui font penser à une longue incision. Il essaie cependant de se coiffer de sorte que cela ne choque pas les gens qui n'ont pas l'habitude.
- Sa peau est sombre, terne et froide mais en bonne santé malgré tout.
- Il a un style vestimentaire assez vieil aristocrate et porte souvent un chapeau haut.
Lettre du 27 septembre 1979
Chère Elise,
Ma douce et tendre Elise, sachez que vous me manquez terriblement et que les journées sont longues sans vos délicats sourires. Cela fait plusieurs mois maintenant que je vous ai quitté, et quand bien même les gens qui m’entourent sont exceptionnels, ils ne peuvent combler mon cœur comme vous le faites si aisément. Mon amie, ma très chère confidente, j’aimerais vous décrire à quel point mon voyage fut extraordinaire, à quel point l’excitation me brûle. Rassurez-vous, ma tendre sœur, je suis bel et bien arrivé à Munich, je n’ai pas dévié de mon trajet initial comme vous aviez craint en me voyant partir. Je dois cependant admettre que la tentation fut grande de faire un détour par Zurich, tellement l’on m’a parlé de cette ville en cours de route.
L’université de Munich est absolument immense et je me perds allègrement dans ses couloirs, émerveillé par tant de beauté et de savoir. Il m’arrive régulièrement de ne pas voir le temps passé, perdu dans mes lectures comme je le suis. Mes amis sont parfois même obligés de me sortir de la bibliothèque, pour tout vous dire. Vous vous demandez peut-être bien ce qui peut tant attirer mon attention, moi qui suis d’ordinaire si distrait. La science, ma chère Elise… La science. L’anatomie humaine plus précisément, si fascinante… Je crois que je suis sous le charme, je vous le dis, je pourrais me plonger pendant des heures à découvrir chaque aspect du corps humain, sa complexité, son fonctionnement…
Cela ne vous surprendra donc pas que je dédierais mes études à perfectionner mes connaissances, à assouvir cette soif de savoir. Ma douce, j’aimerais dans un futur proche apporter mes pierres à l’édifice, guérir des maux qui ne sont pas encore connus, sauver des vies grâce à mes connaissances !
Il me tarde de vous en raconter plus, de vous voir peut-être bientôt lors des festivités de fin d’années. Ce ne sont que quelques mois, mais comme je vous le répète sans cesse, vous me manquez terriblement, très chère.
J’espère que cette lettre vous apportera un sourire et que vos journées sont tout aussi plaisantes que les miennes. Ma sœur, portez-vous bien et déposez un baiser sur la joue de notre vieux père quand vous en aurez l’occasion.
Sincèrement vôtre,
Joshua Hattenberger.
Lettre du 16 août 1981
Ma chère Elise,
Pardonnez ma longue absence et ce silence que je vous ai imposé malgré moi. J’ai tenté de vous écrire à plusieurs reprises, cependant, le destin ne me sourit guère ces dernières années. Comprenez, ma douce, que je vous aime de tout mon cœur et que pas un jour ne s’est écoulé depuis notre dernière rencontre il y a deux ans, où je n’ai pas pensé à vous.
Bien des choses se sont passées depuis notre réunion il y a deux ans, et en toute franchise, je ne sais pas par où commencer mon récit. J’ai peur de vous effrayer, mais il faut que je vous parle ma douce, car vous êtes la seule en qui j’ai confiance, la seule qui puisse m’écouter en ces moments troublants. Ne vous inquiétez point, je vais bien. Tout du moins, je le pense sincèrement. Néanmoins, je ne peux cacher mon angoisse grandissante envers certains changements que j’ai pu observer. La science avance à grande vitesse, pourtant, elle n’apporte aucune explication à mes symptômes. Encore une fois, je vous prie de ne pas vous alarmer, je vais bien, si ce n’est quelques absences ici et là. Mais elles sont passagères et ne m’encombrent que très peu. Je désirais vous parler du symptôme qui me trouble, avant de commencer à divaguer. Je crois, et ne le prenez pas mal, je vous en conjure, mais j'ai l'impression que mon coeur ne bat pas comme il le devrait. Il est d'une lenteur alarmante et je ne peux en comprendre les raisons. Je suis un homme pieu, vous le savez, malgré mon penchant pour la science, alors comprenez ma surprise quand je me suis rendu en clinique pour me renseigner sur ce phénomène étrange…
Au début, j'ai cru à un malaise passagé, mais les mois passent, et à ma grande stupeur, mon coeur continue son rythme lent. J'espère que vous n'aurez pas de geste de recul face à votre pauvre frère en apprenant ceci. Sachez que je suis toujours le même, affectueux et tendre dans ma gestuelle.
Il faut que je vous laisse, ma chère… Je ferai mon possible pour vous faire parvenir une suite à cette lettre rapidement. Je ne peux vous dire quand, ni depuis quelle ville j'enverrai le prochain courrier. N’oubliez pas, je vous aime. Je suis navré de ne pouvoir vous apporter plus de clarté sur ma situation.
Sincèrement vôtre,
Joshua.
Lettre du 8 décembre 1982
Ma douce Elise,
Je vous écris finalement tant de mois plus tard et je ne peux que m’en excuser. Rien ne se passe comme prévu et le temps me semble compté, ma chère. Cette lettre sera brève, pardonnez à votre vieux frère cette négligence.
Les symptômes que je vous ai décrits lors de ma dernière lettre ne se sont pas améliorés. Je crains avoir développé une maladie inconnue de tous. Comme quoi, mes ambitions se retournent contre moi. Je me vois, chaque jour, devenir de plus en plus livide. Ma douce, si vous me voyez, vous ne me reconnaîtriez guère. Je ne désire pas vous inquiéter, mais je me dois de vous informer de ma situation. Je ne me le pardonnerais jamais si vous appreniez mon trépas sans avoir eu la moindre nouvelle de ma part. Sans que je vous dise à quel point vous comptez pour moi et qu’il me coûte de vous faire tant de soucis.
Je vous écrirai sous peu, en tout cas, je l’espère. En attendant, portez-vous bien, ma précieuse.
Sincèrement vôtre,
J.H.
Lettre du 11 juin 1983
Cher Monsieur Hattenberger,
Je vous écris en nom de votre défunte sœur, qui, sur son lit d’hôpital, m’a priée de vous informer. Alors voici, mon cher ami, je ne vous connais point, mais sachez que je porte votre douleur. Elise s’est éteinte en douceur, avec toute la tendresse qui la caractérisait tant. Mon ami, votre douce sœur n’a pas souffert. La mort l’a cueillie dans son sommeil.
Je vous souhaite toute la force nécessaire afin de surmonter cette perte, et si d’aventure, vous trouveriez le besoin de parler à un ami, sachez que je vous écouterai avec le plus grand soin.
Bien à vous,
Oswald Krüger.
9 Juin 1985
Un an déjà que vous n’êtes plus ma tendre Elise. Je me tiens en cette funeste journée face à votre tombe que je viens de fleurir. Les larmes ne coulent plus sur mes joues depuis bien longtemps ma chère et je regrette amèrement de ne pas avoir pu vous expliquer plus en détail ce dont je soufre. À vrai dire, j’ai toujours un peu de mal à y croire, cependant, les années m’ont démontré bien des étrangetés. Elles m’ont forcé à entrevoir l’abomination que je suis devenu. Voyez, ma tendre, comme ma peau est bleutée comme la mort elle-même. Regardez donc ce corps qui ne peut mourrir, cette monstruosité qui défie les lois de la science et de la morale. Je pleure votre perte et pourtant, je ne parviens pas à vous offrir une seule larme. Cela me fend le cœur, si vous saviez…
Lettre du 17 juillet 1985
Cher Oswald,
Bon ami, je n’ai personne envers qui me tourner. Alors, je vous contacte dans l’espoir fou que vous puissiez m’aider. Que vous auriez l’extrême bonté de m’offrir un refuge, le temps de quelques semaines de répit. Ainsi que peut-être… des réponses.
Laissez-moi vous expliquer.
Je me trouve en cet instant à Paris et j’imagine que certaines rumeurs vous sont peut-être déjà parvenues. Je ne peux nier leur véracité, étant la cause de ces dernières, mais je vous prie de bien vouloir lire cette lettre avant de construire votre jugement à mon sujet. Je ferai de mon mieux pour vous exposer ma condition peu ordinaire, tout du moins, si vous me le permettez, cher ami.
Avant toute chose, sachez que je vous ai en grande estime, pour avoir pris tant soin de ma douce sœur. D’avoir pu faire ce qu’il m’incombait de faire, et que je n’ai pu honorer. Nous nous sommes brièvement croisés, à plusieurs reprises, depuis ce triste évènement. Je me permets de vous dire que votre secret est bien gardé et que je ne vous considère, en aucun cas, comme un hérétique. Je sais que vous allez froncer les sourcils en lisant ceci, mais j’ai pu remarquer votre don, mon cher ami. Au départ, ce fut si subtil, que j’en eusse douté. Seulement, l’observation minutieuse de certaines de vos habitudes m’ont porté la clarté nécessaire pour en avoir la certitude. Ne le prenez pas mal, je ne désirais pas vous mettre mal à l’aise en vous annonçant ma découverte. C’est pourquoi j’ai gardé le silence.
Vous êtes un homme exemplaire, extraordinaire, là où moi, ne suis qu’ombres et monstruosités. Vous avez le don de la douceur, de la vie. D’un simple toucher, vous parvenez à guérir les blessures… Alors que mon cas est étrange et déconcertant à bien des égards. Encore aujourd’hui, mes symptômes ne s’explique pas. J’ai beau étudier, rechercher, je ne trouve pas la moindre piste. L’on peut dire… D’une certaine façon, que je suis un mystère de la science. Je ressens les émotions, la douleur, le contact d’une main sur ma peau… Je ne me suis jamais senti aussi vivant, si ce n’est les larmes que je n’arrive plus à produire… Cela me parait si... incompréhensble et tragique à la fois.
J’ai l’espoir, mon ami, vous qui avez le don de la vie, que vous puissiez comprendre ma détresse. Mon désarroi de voir les gens que j’aime vieillir, alors que mon corps semble figé dans le temps. Peut-être que votre don pourrait m’apporter les réponses qu’il me manque…
Donnez-moi une chance, une chance à une vie meilleure… Vous qui avez été si présent pour ma tendre Elise…
J’attends de vos nouvelles, avec anxiété…
Bien à vous,
J. Hattenberger
Lettre du 4 novembre 1997
Cher Oswald,
À vous, mon ami.
Cela fait maintenant bien des années, et quand bien même les rides marquent votre visage, vous restez le même. Je devine votre rire, car je me permets de vous rappeler votre âge, tandis que je ne vieillis plus. Sachez que c’est de bon cœur et que peu importe votre apparence, vous resterez à jamais mon ami.
Je vous écris pour vous faire part d’une excellente nouvelle. J’ai eu vent de la construction d’un établissement pour des gens comme vous et moi. Pour l’instant, considérez cela plus comme une rumeur, car je n’ai pas encore pu confirmer ces dires. Une nouvelle aventure m’attend, mon ami. Une aventure au-delà des mers, sur un autre continent. Je vous ai souvent parlé de mes rêves, de mon envie incurable d’aider ce monde. Alors, comprenez mon excitation lorsque cette nouvelle m’est parvenue. C’est à peine si je tiens en place !
Je pars dans deux mois, dans l’idée folle de pouvoir enfin contribuer au bien-être de jeunes gens. De les guider afin qu’ils n’aient pas à subir ce que vous et moi avons subi. C’est donc le cœur en émoi que je quitte mon pays. Que je vous dis peut-être adieu, mon cher ami. Je ne sais quand le vent guidera mes pas à nouveau en Europe, alors, j’aimerais vous dire, encore une dernière fois, à quel point vous avez été important à mes yeux. Sans vous, je ne serais probablement pas devenu l’homme que je suis aujourd’hui.
Merci, mon cher Oswald… Pour tout…
Au revoir…
Rain Lovecraft.
PS. Vous remarquez à ma signature que je fus contraint de changer mon nom. J’espère que cela ne vous aura pas trop perturbé…
Lettre du 21 décembre 2022
Cher Oswald…
Cette lettre, malheureusement, ne vous parviendra pas. Pourtant, il me faut coucher ces quelques mots, car ils me pèsent… J’ai appris, par l’intermédiaire d’un ami, que vous avez rejoint ma tendre sœur Elise. Cela me fait beaucoup de peine et si je le pouvais, je pleurerais votre perte, mon cher ami.
Cela fait plus de 25 ans que je ne vous ai plus écrit… Je m’en veux terriblement. Cependant, j’ai accompli énormément au fil de ses années, et pour quelqu’un comme moi, le temps est une variable étrangère. Je vous avais fait part de la possible construction d’une école. Et bien, sachez que ce n’était pas une simple rumeur, mais bien un fait avéré. Je me suis dédié, corps et âme, à retrouver, aider ces jeunes qui sont différents de la norme. Cela n’a pas toujours été évident et bien des dangers rôdent pour des êtres comme nous. Pourtant, je n’ai jamais baissé les bras.
Aujourd’hui, alors que vous venez de rejoindre les cieux, je m’apprête à intégrer cette académie. Les temps sont à l’urgence et je pense que ma présence, ainsi que mes connaissances, peuvent leur être bénéfique.
Même si votre corps a péri, je sais que votre cœur m’accompagnera où que je sois.
Merci…
Et adieux…
Que vous puissiez reposer en paix, mon tendre ami.
Rain L.
