FORUM RPG NC-16 PENSIONNAT – SF – FANTASTIQUE

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Nom prénom18 ansgroupe
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Délégués Places disponibles : Classe A, Classe B, Classe C, Classe D, Classe E
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Super-staff

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Hyzma DerozeAdministrateurMPProfil
Esther LesathModératrice / MJProfil
Artesia KrömerModératrice / MJProfil
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Adam S. WebberModérateurProfil
La conseillère d'orientation a été retrouvée ! Elle a été transformée en chat noir qui parle...– Raquel Solis
Un nouvel établissement festif aurait récemment ouvert en ville. Mais impossible d'en trouver l'entrée...– Étudiant en Autel
C'est la quatrième fois que j'entends une fille hurler en sortant de la douche de sa chambre. C'est quoi le délire ?– Anonyme

Dans un monde où l'inconnu effraie, des individus se retrouvent secrètement pourvus d'aptitudes qualifiées de surnaturelles. Forcés de vivre cachés de tous, ces derniers n'ont aucun moyen d'assurer leur sécurité. Excepté cet endroit, celui dont la présence fut signalée lors d'une annonce anonyme il y a maintenant vingt-cinq ans : une école gratuite pour tous avec pensionnat. Un nouvel espoir renaît pour les victimes de l'évolution humaine. Protégés du reste du monde par un dôme coupant toute vision de l’extérieur, ces individus forment une famille. Mais pour combien de temps...

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Invité
Anonymous
Âge
Swishes
Métier
Nationalité
Pouvoir
Messages
Inventaire
Featuring
Makima
Chainsaw Man
Priest Magdalena Priest Magdalena

my love are you the devil ?

Âge
21 ans
Année
10e
Nationalité
irlandaise/vietnamienne
Spécialité
Psychologie
Métier
Stagiaire chez un psychologue
Orientation
asexuelle panromantique
001. Pouvoir
Décomposition
Type
phy
Description : depuis l'arrivée de son don, elle remarqua des tâches noires, comme des tâches d'encre, qui se mouvaient sous son épiderme. une douleur bougeait au même rythme que la tâche d'encre noire, et au fur et à mesure du temps, elle remarqua que la peau touchée par l'encre se décomposait. des morceaux de peau qui tombaient çà et là, des muscles légèrement déchirés. le seul moyen de faire passer à la fois la douleur et la nécrose, elle le comprit bien vite, c'est de toucher quelqu'un. ainsi, sa peau se décomposera lentement, tout le temps où elle pose sa main sur l'objet ou la personne. bien sûr, les objets peuvent aussi finir en poussière, c'est même plutôt rapide — mais ça dépend de la taille, de la matière de l'objet. il en va de même pour les êtres humains : la décomposition est assez lente, et se profile couche par couche. bien sûr, au fil des années, elle comprit qu'elle pouvait se servir des fleurs de lune pour calmer la douleur et ainsi éviter de toucher des personnes non consentantes. cependant les fleurs étant rares, il est très difficile pour elle d'utiliser ce stratagème. malgré cela, elle aime ça, faire mal.


Condition(s) d'activation : pour que le pouvoir se déclenche, il faut qu'elle touche le morceau de chair — ou l'objet — avec sa main entière, tous ses doigts. un simple contact avec sa peau ne fera pas fonctionner son don. de plus, il est nécessaire que les fameuses tâches noires sous sa peau se concentrent sur la main, et plus la chair est touchée longtemps, plus les dégâts sont grands.

Limites : la décomposition dure pendant le temps où Magdalena touche la personne ou l'objet. les dégâts sont faits une fois la main retirée, elle n'a pas de moyen de réparer ce qu'elle a fait. elle ne peut pas déclencher une décomposition lorsque quelqu'un lui touche le bras : les terminaisons nerveuses de ces aires-ci ne déclenchent pas le signal de son cerveau qui dit 'zone touchée ! précipitation de l'encre sur la zone!'. des maux de tête peuvent être récurrents, et de la chaleur irradie de ses paumes.

Contrecoups : premièrement, le pouvoir laisse beaucoup de traces sur le corps de la dotée. plusieurs plaies sont visibles, de là où le filet d'encre est passé. de plus, lorsqu'elle décompose la peau de quelqu'un, l'encre qui s'est amenée dans la main de Mag' lui détruit lentement l'épiderme : si le bras du malheureux est bien en décomposition, la main de Mag' est comme brûlée, la peau s'écaillant. deuxièmement, pour tous les jours, pour pouvoir tenir son stylo sans le remettre à l'état de poussière, elle est contrainte à utiliser les objets avec délicatesse, éviter de poser sa main entière. cela rend les cours assez fastidieux, puisque sa concentration finit par être absorbée par l'objet plutôt que par le cours. elle a déjà pensé aux gants, elle a même testé, d'ailleurs. mais les gants normaux finissent toujours par finir en poussière. pour contrer cela, elle porte des gants de protection pour la sécurité au travail : des gants spécialement faits pour elle.
002. Mental
Résumé

obsessionnelle ✢ colérique ✢ obstinée ✢ habile ✢ impatiente ✢ chaotique ✢ arrogante ✢ fêtarde ✢ caustique ✢ faussement angélique ✢ beau parleur ✢ intense ✢ toxique ✢ instable ✢ rancunière ✢ dramatique ✢ égoïste ✢ sarcastique ✢ inconstante ✢ sincère ✢ ouverte ✢ théâtrale ✢ têtue ✢ possessive ✢ charismatique ✢ coquette ✢ cynique ✢ dépendante ✢ élégante ✢ aime faire du mal

tu as faim.

tu crèves de faim.

nouveau-né, tes membres tremblants
désespérés
guettant quelque chose
à te mettre
sous la dent.

rien n'est jamais très joli avec toi. rien n'est jamais très stable quand tu es là. tes aigreurs brûlent et pourrissent, ta peau s'écaille et laisse des plaies béantes ((les oiseaux peuvent y picorer)). ta hargne détruit et arrache les muqueuses, ton corps enroulé dans la discorde la plus absolue.

chaotique, tes ailes brûlent à chacun de tes pas.
névralgique, ton halo brille, incandescent et fragile.

une certaine amertume bouillonne dans ton âme. tu donnes trop vite l'urgence d'agripper tes propres côtes des deux mains pour fracturer le thoracique, exposer à cœur ouvert
saigner de qui l'on est, auprès de toi tu te sens d'être sans limites. visage brûlé arrogant, visage aux traits raffinés, tu brilles sous les projecteurs ((ou les flammes de l'enfer)) jusqu'à ce que ton énergie soit vidée, à sec, showtime terminé.
derrière la scène, tu n'es plus que griffures saignant dans le cou et les pommettes, destruction des masques et retirer les ((fausses)) ailes
tes doigts tiennent tes joues
jusqu'à s'accrocher fermement, ne rien lâcher, jusqu'à les faire céder, jusqu'à les faire plier, fléchir.

jusqu'à les briser.

tu as tellement faim que tu mangerais un ange.
ton repas pourrait se constituer d'un de tes bras, cecìlie, toi l'ange de malheur, la peste des étoiles
tes os, tu n'hésites pas à les briser
tes paroles, tu n'hésites pas à les crier
si tes pas sont d'argent, au moins
ta parole est d'or.

tu crèves de haine. le monde tourne et ça te dégoûte. ta haine brûle — haine pour toi, haine pour les autres, qui te mettent des batons dans les roues, de la javel sur les yeux, des cendres dans la bouche.
ta colère acerbe, ta colère ronge. tu les méprises, comme tu méprises la solitude. tu as besoin de l'entourage sans qui tu ne serais rien qu'une pousse de fleurs qu'on arrose jamais. tu te nourris de leur colère — contre toi, contre le Monde. ça craque sous les dents. ça a un goût acide, brûle ton estomac.

parfois il faut souffrir pour vivre.

tu as faim.
et tu te délecterais bien de l'amour.
aveuglé, fragile et demeuré, tu pries pour qu'on t'aime
a b s o l u m e n t
tu pourrais y laisser un doigt, ou deux, tellement tu t'accrocherais à l'idée qu'on puisse enfin t'aimer.
tu aimes trop fort, trop grand
tu aimes avec des églises entières
pourtant, le problème est,
que tu chasses des mirages
oasis où l'eau ne se change pas en vin.
en vain
tu attrapes des poignets, tu caresses des cheveux, tu meurs d'envie qu'on te cajole, qu'on te murmure des mots doux. mais tu ne prends jamais le désir d'autrui, en compte. ils s'éloignent de toi. ils te fuient. tu les retiens et ils te crachent au visage.
tu aimes mal, c'est de l'adoration
tu crèves d'envie et d'obsession
((autant
essayer d'atteindre la lune
puisqu'il est impossible d'être aimé))

tu entasses tes larmes dans ton petit coeur, fermé à clef, avant ce que tu n'imploses en un million de fragments d'étoiles. tu te déchaînes, tornade brûlante, dégâts massifs : tu te coupes les paumes, tu t'éclates le front. tu mords, tu déchiquètes, tu déchires. jusqu'à ce que le rouge aille bien avec tes cheveux. jusqu'à ce qu'un semblant de sourire satisfait trône sur ton visage.

mais tu as toujours si faim
aujourd'hui tu mangeras les plaintes de demain

FACTS

✢ on entend à des kilomètres ses talons qui résonnent dans les couloirs.
✢ aime à la folie, s'accroche aux gens et leur fait diablement mal. elle s'en rend compte, mais elle ne lâche rien. c'est plus vraiment de l'amour, c'est de l'obsession malsaine.
✢ aime étudier l'homme. ses réactions. sa psyché.
✢ a hésité à étudier l'anthropologie à la place de la psychologie. mais son attrait pour l'anthropologie ne tomba pas dans le caniveau : elle possède une myriade de bouquins sur les deux sujets.
✢ incapable de garder ses plantes en vie. elle a brûlé quelques cactus et a décomposé mille et une feuilles de ses ficus.
✢ toujours faussement souriante, aura menaçante.
✢ n'a jamais vécu une vraie relation avec quelqu'un.
✢ a déjà décomposé ses devoirs sans vraiment le faire exprès. mais maintenant, elle contrôle ça mieux.
✢ aime le bruit de la peau qui se décolle, qui s'ouvre.
✢ aime les coups de théâtre, être aux premiers rangs. les projecteurs droit dans les yeux. le public qui l'aime, qui l'adore.
✢ tient plus de son père, un irlandais, contrairement à sa mère qui possède une vaste famille vietnamienne.
✢ déteste son frère.
✢ a beaucoup bossé pour se retrouver dans la classe A. elle voyait bien, depuis toute petite, que pour réussir dans la vie il fallait grimper les montagnes des gens laissé derrière soi et atteindre le firmament.
✢ son pouvoir s'est déclenché assez tard, vers ses onze ans.
✢ a bien douillé chez son tatoueur pour son ouroboros.
✢ fume avec un fume-cigarette ui ui (zelda spellman vibes)
✢ a déjà décomposé la clanche d'une porte


003. Physique
Corpulence :  assez fine et élancée, à l'aura magistrale, toujours droite le menton levé
Yeux : brun tirant vers un jaune captivant
Cheveux :  cheveux mi-longs, rouge, gardés en une tresse
Taille : 1m64
Poids : 56 kg
Manies : ✢ se frotter les mains assez souvent (ou plutôt frotter ses gants). ✢ chantonne tout le temps, sifflote dans les couloirs, menton levé et aura imposante. ✢  aime racler sa gorge pour faire signe qu'elle vous entend parler dans son dos ✢ on ne la voit jamais les cheveux détachés ✢ fait les cent pas lorsqu'elle réfléchit énormément
Signes distinctifs : son sourire éternel, un tatouage de l'ouroboros au milieu de la poitrine. quelques tâches de rousseur çà et là, sur le nez et sur les épaules.
004. Histoire

'dans ce monde, il n'y a pas de place pour Ceux qui Doutent, ni pour Ceux qui ne Voient pas. '

I. YEUX DE RENARD
TW : violence sur animaux, mort, suicide


((enterrez moi dans la forêt))
((à l'ombre du peuplier))


magdalena, tu as très vite appris que pour se faire un nom dans ce monde, la bonté n'existait pas.
il fallait se battre, bec et ongle.
combattre les impétueux, les désireux qui se délectaient du mal qu'ils causaient, même à un si jeune âge. l'attrait du pouvoir que tu pouvais avoir sur les autres, ça donne envie, ça roule sur la langue, ça laisse une odeur sucrée et tu en redemandes.
alors tu mordais avec force les mollets de ceux qui tentaient de te mettre à terre, bouche remplie de poussière. alors tu leur lançais des cailloux sur la tête, du sable dans les yeux. alors tu te débattais contre ceux qui pullulaient, ceux qui ne voyaient pas que tu étais un mur insaisissable.
tu étais les yeux.
tu étais les oreilles.
tu étais le mur.
et tu les regardais tous tomber de très haut.

— vous avez vu priest ? son regard me fait tellement peur. toujours en colère. vu sa famille, elle doit pas avoir toute sa tête.
tu sens la colère bouillir dans ton âme. ((ils ne savent rien de toi. jette toutes ces paroles vipérines au-delà du pont.))
— ouais, il paraît que son frère traîne dans des bails louches. si j'étais toi, je m'en approcherais pas, de cette vermine.
les grands, toujours les plus médisants. ((adultes, mais toujours les premiers à descendre les étrangers.))
il y a une marque à jamais brûlée sur le bout de ta langue,
au goût tendre de cyanure.

cependant, aujourd'hui, tu as baissé les bras.
ton frère était venu, dans ta chambre, la tirant presque jusqu'à la faire sortir de ses gonds. tout transpirant, tout paniqué, il bégayait ne sachant pas par quoi commencer.
il s'approcha, mit genoux à terre pour te regarder dans les yeux. il avait l'air paniqué. il avait l'air désemparé.
sa main se mit à briller d'une lueur froide et bleue. tu l'avais déjà vu faire ça, quand tu l'espionnais durant les discussions qu'il avait avec ses plus proches amis. toi, tu n'en avais pas vraiment, des amis proches, tu ne savais pas quel goût ça laissait sur la langue.
sa main se posa sur ton front. et tu vis du blanc éthéré. à en brûler ta rétine. à te faire hurler. tu sentais qu'on te privait de quelque chose qui t'appartenait, un souvenir beau et chatoyant, un souvenir d'amour qui te berçait la nuit et qui montrait à quel point Maman t'aimait. on t'arrachait l'amour de ta mère. et on le remplaçait par un souvenir qui n'était pas tien.
un corps, pendu, chaise à terre, urine coulant sur les jambes.
ce souvenir ne t'appartenait pas. il appartenait à Hélias.

tu te mis à hurler. à pleurer. à t'arracher les cheveux dans une crise douloureuse. car l'échange de souvenir laissait des marques. mais ce n'est pas de là que venait la douleur.

mais tu ne le savais pas encore.


c'est ainsi qu'on te retrouve, jambe chancelante, au plus profond des bois. tu respires enfin. la nature te berce comme si tu étais son enfant. la course t'a malmené, mais c'est le prix à payer pour exister. tu pensais, 'oh comme ce serait beau de mourir ici, entouré par la forêt'. mais soudain, tu remarquas un bruit étrange provenant du buisson en face de toi. les feuilles se secouaient, jusqu'à ce qu'un petit museau marron en sorte. un renard, au poil soyeux couleur coucher de soleil. lui aussi, il boitait, sa patte avant ne touchant qu'à peine le sol tandis qu'il claudiquait.
quelque chose a brûlé en toi.
quelque chose de sombre.
les cendres tombaient comme la neige se posait sur l'herbe lors des tempêtes hivernales.

de la haine.

pourquoi était-il toujours là ? pourquoi n'allait-il pas se cacher ? pourquoi était-il si stupide, à arborer des couleurs si vives qu'on en ferait une proie facile ?
alors, une fois le mammifère attrapé, tu t'es mise à le secouer, tandis qu'il te mordait entre le pouce et ta paume. ta colère s'est mise à gonfler, au creux de ton petit coeur. les secousses provoquées ne firent que s'intensifier, pendant que tu hurlais.

— espèce de- sale petit monstre, lâche moi !

tu serras l'animal tellement fort qu'il lâcha un petit cri de détresse. peut-être que les gens ne voient qu'en toi un renard en proie à la haine. peut-être que les gens ne voient en toi que la tempête qui s'abat sur les toits.

— pourquoi tu continues de te battre, meurs ! abandonne !

tu t'approchas du bord du ruisseau, et tu écrasas la tête du renard au bord de l'eau. enfin, tu appuyas sur la tête du pauvre animal sur la terre mouillée et boueuse. le renard se débattait.
la fourrure du renard se mit à partir en lambeaux. des petits cris désespérés sortirent de sa gueule, mais tu ne fis qu'appuyer davantage. sous son pelage se décomposait ses muscles, une partie de ses yeux. tu ne lâchais pas. tu oubliais le monde, l'espace d'un instant. tu ne te rendais pas compte de ton massacre.

— je te déteste ! je te déteste !
((tu commences à brûler dans une spirale d'animosité))
tu crias avec force, larmes coulant librement sur ton visage. tu ne reprenais pas ton souffle correctement, tu te contentas de laver les larmes sur tes joues avec tes mains rouges. leur contact sur tes joues fit bref mais légèrement douloureux. tu ne comprenais pas.
tu te mis en tailleur, sur le sol froid et terreux. tu sentis à nouveau tes mains. et en réalisant ce que tu avais commis, tu te mis à gratter douloureusement ton cou avec tes ongles, déchirant la peau au passage. tu pris le petit corps malmené et le serra contre ton coeur. quand tu sentis la chaleur dans tes paumes, tu réalisas. tu remarquas enfin l'état du cadavre de l'animal, et dans un sanglot réprimé dans ta gorge, tu compris enfin. c'était ça, ton pouvoir. la chance de détruire toute vie. voilà à quoi rimait ton existence : celui d'être éternellement le chaos qui prend la vie.

— j'suis désolée..

tu te dégoûtais. la bile s'amassait dans ta gorge, et tu en vomis tout le contenu. ton ventre se pliait sur lui-même, le grognement de la faim se faisant sentir. tu regardas le cadavre dans tes bras, que tu ne touchais qu'en retirant certains doigts, et tu te fis la promesse de ne pas manger un seul morceau de sa chair, peu importe comment la faim traînait dans ton ventre.
((la faim te fait sentir vivante))

— ils disent tous que nous sommes des monstres. mais tu n'en es pas un.

tu caressais tendrement la tête encore chaude du petit être trempé dans un rouge sanguinaire. sa différence ne faisait pas de lui un monstre, peu importe ce que les gens disent. mais toi, ce n'était pas ton cas. tu es un monstre, chaque jour plus fort que le dernier. et c'est en voyant le cadavre pétrifié dans tes bras que tu réalisas qu'il y avait quelque chose de détraqué en toi. tu ne pouvais pas y lutter. mais contre ton frère, tu sentis une colère sans merci. lui qui a été le déclencheur. qui lui a pris ce que tu avais de plus cher : l'amour. alors, pour la paix d'un jeune animal brisé et déchiqueté, tu infligeras une douleur similaire à Hélias.
tu ne lutteras pas contre ta nature.
tu useras de ton pouvoir pour, justement, avoir le pouvoir entre tes mains.
tous les voir genou au sol.
((ignorez la pourriture))

tu te mis à creuser vigoureusement dans la terre, afin de former un trou conforme. tu serras une dernière fois le renard dans tes bras, déposant un léger baiser sur sa tête douce comme le poil d'un agneau. tu l'enroulas dans ta propre veste.

— tiens. comme ça tu auras chaud en hiver.

tu fermas le trou en ramenant la terre au dessus du cadavre. fait avec une extrême délicatesse. tu décoras la tombe de fortune avec des fleurs que tu avais trouvé çà et là, puis tu posas un petit morceau de roche juste à côté. tu chantes en grecque, les mots posés sur ta langue comme des glaçons. tu pries en un latin assez abstrait, les mains grattant ta peau avec violence. tu souffres dans des langues si vieilles que même la terre ne s'en souvient pas.
des mots si morts
qu'ils sont redevenus poussière.

— je viendrais te rendre visite autant que je peux. entre monstres, il est normal de se rencontrer.

 II. DES VOIX SORTENT DU GRAMOPHONE

le gramophone dit que tu avais quelque chose de doux en toi.
mais depuis le gramophone a tourné,
et ça a pourri.

le gramophone chante les plus beaux mythes grecques,
les plus belles prières latines,
des mots si poussiéreux,
qu'ils en sont morts.

le corbeau, asticots gigotant dans les yeux vides, se pointe sur le rebord de la fenêtre.
il te propose une cigarette. tu fais non de la tête.
tu n'as pas besoin de te sentir relaxée.
sinon, tu tomberais en miettes.

le gramophone rappelle les paroles de Père.
aucun son n'en sort.
peut-être qu'il s'est enfui, caché loin de l'échec qui lui arrivait en pleine figure tous les jours,
il a eu honte de ses enfants qui ne lui rappelle rien d'autre que ses propres démons.
qui ne lui apportent ni gloire, ni succès, dans un Monde où l'homme est aussi vénal.

le gramophone rappelle les paroles de Mère.
que le thé de sauterelles n'est bon que pour le manque d'adrénaline.
que les runes parlent d'elles-mêmes pour te dicter ta journée.
que les dents ne sont pas une monnaie d'échange pour avoir un bonbon.
que, respirer du gaz, ça éteint le cerveau. pour de bon.

le corbeau, toujours présent pour picorer les restes, te propose un joint. 'ça t'emmènera loin, dans des contrées encore imaginaires'. tu ris amèrement. les monstres, ça ne voyage pas. les monstres, ça attire la violence, et ça reste à terre le temps que les Hommes se défoulent assez. les monstres, ça dégoûte, ça fait vomir, ça donne envie de se barrer loin, loin, très loin où le soleil est toujours flamboyant et la bile toujours dans le fond de l'estomac, sommeillant. les monstres, ça donne envie de pleurer, de partir, de mourir. un monstre, ça ne se répare pas. ça survit, juste.

le gramophone se met à laisser entendre les plaintes d'Hélias.
le gramophone s'arrêta immédiatement.
((un jour, il sera à mes pieds, à plaider qu'on le laisse en paix.))

le gramophone sonne. c'est encore Mère.
elle aime l'Art, Mère. si bien qu'elle a dessiné sa fille maintes et maintes fois. elle aimait ses tableaux.
jusqu'à ce que l'un d'entre eux hurle.

le corbeau est allongé avec un verre de porto. pour passer le temps. tu te demandes, est-ce-que le temps passerait aussi vite si tu étais mourante ? le ciel serait le même. la terre toujours trempée après la pluie. tu te demandes, si les Moires sont la raison de ce destin qui ne rime à rien.

le gramophone tourne encore, sans cesse.
quelque chose cloche.
bris de verres entre les mains, c'est ton Ami - le Corbeau ? - que tu menaces.
tu ne vois plus comme il faut.
il y a des insectes sous ta peau.
ça grouille.
tu ne vois plus clair, journaux sur les fenêtres. tu ne vois plus clair, qui est qui, cette fois ?

le gramophone s'est éteint.
le Monde a fini de tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
il faudrait tout rembobiner, maintenant.

((soyons des monstres, ensemble))

RESUME:

stern
Age : 21 ans
Si tu avais un pouvoir IRL, ça serait quoi ? la téléportation !
Comment nous as-tu connu ? partenariat sur d'autres forums
Tu fais quoi dans la vie ? pour l'instant, rien haha
Ton animal favori ? le tangara septicolore
Alors, ça te gave les questions ? non ça va en vrai
Mot de passe :
005. IRL
Mer 7 Sep - 11:02
June Blue
June Blue
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Nom du pouvoir : Électrokinésie
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Oooh hello par ici ❤ (promis je change bientôt les emojis ça va plus du tout là)
Bienvenue à toi, Magdalena me semble déjà bien intéressante ♥ Bon courage pour ta fiche, si tu as des questions ou même besoin d'aide / de discuter, n'hésite pas à rejoindre le Discord ou nous contacter par MP !! :)
Mer 7 Sep - 11:24
Artesia Krömer
Artesia Krömer
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Un pistolet chargé.
Des munitions
Un paquet de clopes
Une petit clé (Rp Carter)
Un couteau/poignard militaire
Messages : 494
Rps en cours : 1) /
2) /
3) /
Coucou !

Bienvenue à toi !

J'aime beaucoup ce que je lis et j'ai très très hâte de lire la suite et fin de cette jolie fiche !

Courage à toi pour la fin de rédaction ♥
Mer 7 Sep - 12:51
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Bonjour et bienvenue sur le forum !

J'ai vraiment hâte de découvrir ton histoire. Magda me semble être une recrue prometteuse.
Sûre de pas vouloir venir dans la meilleure classe de l'univers ? (Les D)
Si besoin, Esther connait de super technique pour faire dégringoler ta moyenne jusque là 8D !

Des bisous et à bientôt j'espère ~
Mer 7 Sep - 13:20
Lee Zhong
Lee Zhong
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- Une photo de sa bande d'ami, caché au fond de son porte-feuille.
Messages : 93
Ecoute pas Esther, tu peux venir en E (qui est vraiment la meilleure des classes comparé aux D oops)

Mag' a l'air hyyyyper intéressante et j'aime beaucoup trop ta plume, hâte de lire son histoire!!

Courage pour la suite de ta fiche! <3
Mer 7 Sep - 13:45
Invité
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Inventaire
@June Blue : merci beaucoup! j'hésiterais pas à venir vers vous si jamais j'ai des problèmes!
@Artesia Krömer : merci beaucoup à toi! tant de compliments ;w;
@Esther Lesath : merci! je pense pas que magda se laissera faire comme ça, elle va s'accrocher à sa classe :')
@Lee Zhong : merci pour tout !
Mer 7 Sep - 21:08
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Fiche de présentation : https://swish.forumactif.com/h1-
Icône personnage : ouvre tes plaies, fais en un jardin + magdalena Sofi
Nom du pouvoir : Aucun
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Je suis impressionnée par cette plume, j'avoue ne jamais avoir lu un style aussi imagé et je suis agréablement surprise ! J'ai eu l'impression de ressentir le capharnaüm des pensées de Mag, comme si j'étais réellement dans le personnage ; c'est bien rédigé. J'ai à la fois de la peine pour elle et un peu peur d'elle, je pense que c'est voulu. En tout cas le personnage est poussé assez loin pour qu'on ait réellement l'envie d'en savoir plus, alors merci à toi pour cette lecture  ! J'ai hâte de la voir en RP, voir comment tout ça va se goupiller, comment elle interagit avec les autres. Au sujet de son pouvoir, tu peux considérer que l'académie lui donne un bracelet contenant de la Moonflower pour gérer son pouvoir / l'affaiblir ou l'arrêter lorsqu'elle en a besoin. Bienvenue à toi !
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Jeu 8 Sep - 2:07
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