Faith is taking the first step even when you don't see the whole staircase.
Lorsqu’il échange sa propre conscience avec celle de quelqu’un d’autre, il peut choisir lui-même de mettre son propre corps en « stase » ou non. S’il souhaite empêcher la conscience avec qui il s’échange de contrôler son corps, il lui suffit de se concentrer davantage ; son corps devient ainsi immobile, ses cheveux virent au blanc et ses yeux se voilent d’un blanc immaculé. S’il décide de laisser la conscience contrôler son corps, il n’y a aucun changement corporel mais il ne peut pas savoir ce que son corps est en train de faire.
Lorsqu’il échange deux consciences, ou plus, autres que la sienne, ses cheveux virent au blanc mais ses yeux gardent leur apparence naturelle - globalement, plus son pouvoir lui demande de concentration, plus il y a de changements corporels qui restent uniquement esthétiques.
S’il transfère une conscience dans un corps sans vie, celle-ci se retrouve piégée et ne peut par conséquent pas bouger. Il peut échanger une conscience animale avec une conscience humaine.Condition(s) d'activation : Il doit avoir un contact physique avec l’une des deux cibles et prononcer le mot « swap » (en vrai y’a juste besoin du contact mais il trouve ça super stylé) Limites : Que ce soit pour la sienne ou celle d’autrui, le swap de consciences n’est pas permanent. Avec de la pratique, il pourrait complètement y arriver et d’ailleurs, il en rêve secrètement. Pour le moment, il peut tenir quelques heures tout au plus ; moins il a de cibles, plus il peut tenir longtemps, jusqu’à cinq heures au maximum.
Il peut échanger les consciences d’une dizaine de personnes à la fois, tout au plus. Contrecoups : Plus il reste longtemps dans un autre corps, plus il perd l’usage de ses capacités motrices ; cela ne dure toutefois jamais bien longtemps.
Plus le nombre de consciences transférées augmente, plus il subit de vertiges, et de plus en plus violents. Il lui arrive d’entendre les voix intérieures des consciences qu’il transfère, comme un capharnaüm impossible à comprendre et qui lui donnent des migraines infernales, le poussant parfois aux vomissements et à l’évanouissement.
croyant 
taquin secret avenant curieux téméraire intense borderline optimiste stratège calculateur manipulateur admiratif poignant discret généreux fêtard cultivé perfectionniste altruiste rassurant instable profond détruit.
Nul n’est au courant de son passé excepté quelques membres du personnel ayant pris soin de lui, dont sa psychologue, et son ami d’enfance. Très secret sur l’origine de ses tatouages, sur la présence de sa canne et globalement sur son existence toute entière, il déguise souvent son côté mystérieux par de l’humour ou de la taquinerie - en réalité, il se mettra à trembler rien que d’y repenser. Complètement traumatisé, il lui arrive d’avoir des réactions démesurées lorsque le sujet se rapproche un peu trop de ce qu’il a connu étant jeune.
Instable, il oscille entre un calme olympien et une énergie sans limite. Malgré le fait que ses malheurs n’aient duré que douze ans, Azazel a l’impression d’avoir raté sa jeunesse ; il fait tout pour se rattraper, que ce soit à travers la fête, le sexe, l’alcool, la drogue et globalement toutes les sensations fortes qu’il peut trouver sur son chemin ; il chasse avec ardeur la sensation d’être vivant, l’adrénaline poussée à son paroxysme, comme une drogue dont il a besoin pour respirer.
Azazel subit une profonde dépendance affective, n’ayant jamais eu de figure parentale viable, il recherche en ses amis et ses proches une figure protectrice et un amour inconditionnel, voire plus puissant encore. Il est davantage poussé vers la passion que vers l’amour en termes de relations intimes (ou amicales) et on le qualifie généralement de « très bon coup » et « d’intense personnage » au vu de sa facilité à faire vibrer autrui ; toute l’adrénaline qu’il reçoit, il la renvoie directement vers la personne avec qui il se trouve. En bref, tous ceux qui veulent se sentir vivants et péter les plombs un bon coup se tournent automatiquement vers lui : il est la définition même de l’absence de limites et du laisser-aller. Son intensité est contagieuse.
Il est religieux spirituel, ce qui signifie qu’il ne pratique pas sa religion. D’ailleurs, il a une aversion stricte envers toute pratique religieuse - allant vers la haine - et prend un malin plaisir à dévier de tous les principes religieux. Il croit dur comme fer à une religion qui lui est propre, surtout basée sur la croyance en une forme de Dieu qui veille sur lui et les dotés en général, et qui le prépare à une certaine destinée. Il vit dans l’espoir de trouver cette vérité, cette raison d’être, et de pouvoir éventuellement en finir ; pour le moment, rien n’a su lui donner cette impression d’être vivant, il part donc du principe qu’il est condamné à vivre jusqu’à ce que son Dieu lui prouve ce pourquoi il a été créé. Il survit, globalement, en essayant de rendre son passage sur Terre le moins pénible possible ; il n’est absolument pas en dépression, mais profondément traumatisé.
Paradoxalement, il profite de son passage sur Terre en admirant les merveilles qui l’entourent ; il n’a cessé de s’extasier sur le Monde depuis sa sortie de la secte et a encore un peu de mal avec la technologie. En plus de chasser les sensations fortes, il a une certaine sensibilité envers autrui et le monde qui l’entoure qui amplifie ces sensations ; de l’extérieur, vous avez l’impression qu’il vit tout à fond, peut-être un peu trop, et cela a tendance à vous vider de toutes vos mauvaises pensées ; il prend trop de place pour que vous soyez occupés à trop réfléchir. Quelque part, les autres voient cette force intérieure qui lui est propre et comprennent, malgré eux et malgré lui, que peu importe le mal qui les habitent, il pourra l’évacuer en quelques secondes par sa simple présence.
Mais ne vous y trompez pas, Azazel a bien du mal à accorder sa confiance et sera le plus souvent poli et manipulateur ; il sait mettre de la distance entre vous, d’abord pour se protéger mais également pour ne pas s’attacher trop vite - car il n’est que bien trop conscient de ses problèmes affectifs. Il préfère de loin passer pour le méchant que finir blessé par une quelconque relation à vos côtés. C’est là qu’interviennent les livres et sa volonté de se cultiver en continu : cela le tient à l’écart des relations qui pourraient s’avérer toxiques suite à son incapacité à juger correctement une personne autrement qu’à travers la passion. Il est d’ailleurs devenu très intelligent, réfléchi et plus calme grâce à ce processus, ce qui contraste parfaitement avec ses habitudes borderlines et réactions démesurées.
A besoin d'une canne pour marcher à cause d’un traumatisme, mais cela reste uniquement psychologique Se sert de son pouvoir pour échapper à son propre corps, de temps en temps Traumatismes sévères Le seul sujet qui le perturbe est sa famille Attend secrètement la mort pour être comblé Et pour rester dans le positif, son chat est mort hier il possède une bibliothèque pleine à craquer qui fait la taille d'un mur entier, dans sa chambre Voit en Dieu son seul refuge Religieux spirituel (ne pratique pas) Persuadé d'avoir un destin à accomplir S'extasie paradoxalement de la vie en tout temps Profite un peu trop de la vie pour se sentir vivant Souhaite un monde sans non-dotés, mais apprécie les humains à leur juste valeur lorsqu'il rencontre une bonne personne
affiche constamment un demi-sourire ne dit jamais "oui" ou "non" de façon précise une canne une croix en guise de pendentif accrochée à une chaîne d'argent style vestimentaire très sombre(tw violence sur mineur & extrémisme)
Possession.
Ce n’était qu’une excuse, pour eux.
Pour toi, c’était un fardeau.
Tu as toujours pensé que tu n’aurais pas dû voir le jour, avant de croire en Lui. Mais aujourd’hui encore, tu attends d’en comprendre la raison. Tu attends, car oui, tu es persuadé qu’il en existe une, qu’Il se fera un plaisir de t’expliquer lorsque le moment sera venu de le faire. Alors tu attends ta propre fin, sagement.
Chez quel type d’orphelin est-il inné d’accepter sa propre existence ? Vous étiez plusieurs, dans cet établissement, à chercher des réponses à vos questions. Pourquoi ta mère avait accouché sous X ? Pourquoi tu n’avais aucune information sur ton père ? Pourquoi t’ont-ils offert à un orphelinat religieux ? Pourquoi t’ont-ils condamné à t’y faire ? Certains étaient plus âgés, certains avaient des réponses que tu n’avais pas. Tu les enviais. Chaque jour un peu plus.
Tu as passé ton enfance entre les murs de la bibliothèque à réciter des vers bibliques, à prier au centre de l’église, à pardonner ceux qui te faisaient du tort. Tu as courbé l’échine tant de fois face à Lui, jusqu’à ce que la foi que l’on t’a inculquée transcende ta propre vision du monde, jusqu’à ce qu’elle fusionne avec cette dernière. Tu t’es offert au ciel, corps et âme ; tu as fait exactement ce que tout le monde attendait de toi. Devenir un parfait dévot.
Alors pourquoi ?
Tu te rappelles de tes onze ans. De tes yeux et tes cheveux blancs ; ou du moins, du portrait qu’on t’en a fait. Tu te rappelles avoir vu à travers les yeux d’un autre. Tu te rappelles avoir confondu deux de tes amis, comme s’ils avaient échangé leurs cœurs respectifs. Tu te rappelles les doigts pointés sur toi, et ces regards emplis de déception. Tu te rappelles qu’on a changé ton prénom, ce jour-là : tu es passé de Michael à Azazel, reflet d’un démon, c’était le sort qu’on réservait aux enfants qui se révélaient être l’engeance du Mal.
Tu te rappelles les coups de fouet, les chaînes, les échos de ta cellule et la lourdeur de l’ambiance dans la salle de punition.
Tu te souviens de la vue de ton propre sang sous tes ongles, sous tes genoux nus et meurtris. Et surtout, de l’exemple que l’on a fait de toi ; « Le Mal est parmi nous, mes enfants, observez attentivement ; c’est ainsi que le péché vous condamnera. Allez-vous décevoir le ciel ? ». Ils avaient hoché négativement la tête, tu t’en rappelles très bien. Tous s’étaient mis d’accord sur le fait qu’ils ne souhaitaient aucunement te ressembler.
Ce jour-là, les avis de ceux que tu considérais comme tes amis t’ont davantage blessé que les plaies béantes sur ton corps.
Le sang que tu versais était censé être le reflet de l’expiation de tes péchés. Mais alors que la douleur se faisait insupportable, tu as tenté de te relever et de donner un coup de genou à ton bourreau. Coup qu’il t’a bien évidemment rendu, au même endroit qui t’avait servi d’arme contre lui. Et alors qu’il abattait sa morgenstern contre ton genou, il t’a regardé droit dans les yeux, affirmant : « tu ne t’en serviras plus jamais ». Tes hurlements prenaient alors le même ton que ta rage, tu t’es retrouvé muet, étouffé par ta propre bave, ta propre haine. Prisonnier et coupable de ta simple existence ; l’engeance du mal, la Chose. Ils étaient les héros.
La torture a duré un an. Tu en as perdu, du poids, en une année ; n’étant nourri que par du pain et de l’eau, et parfois quelques rations que certains orphelins te glissaient par pitié à travers la trappe de la porte métallique - ton seul horizon. Tu étais davantage nourri quand ils se sont mis à s’ennuyer de toi, et à détruire l’âme d’un autre garçon ; lui n’avait pas de raison d’être anéanti, si ce n’est sa simple maladresse et la pure volonté malsaine de ces hôtes détestables. Tu étais son seul refuge, comme Dieu était le tien ; il venait te tenir compagnie, te parler de ses journées et de ce qu’il subissait au quotidien. Le bourreau ne venait te voir que pour rappeler à ces enfants de respecter les écrits sacrés ; tu n’étais plus qu’un prétexte, un jouet, une punition.
Alors durant ces semaines où rien n’avait plus d’importance, où personne n’avait quoique ce soit à se reprocher ou d’exemple à retenir, il venait te voir, partager sa nourriture, ses convictions. Jusqu’au jour où tu compris que lui aussi, possédait quelque chose qu’il ignorait, comme toi : une force hors du commun, qu’il cachait précieusement. Jusqu’au jour où il en usa pour t’ouvrir cette porte et de décrocher tes chaînes ; il t’a fallu un an pour apprendre à comprendre ce don en toi. Un an pour apprendre à échanger les consciences des hommes avec celles d’animaux, d’abord pour t’enfuir de cette cage à travers les yeux des rats qui te tenaient compagnie, puis pour sauver votre avenir.
Et il t’a fallu quelques secondes pour en faire une ribambelle de rats.
Tu marchais, alors ; sur tes deux jambes, la blessure ayant guéri depuis un an déjà. Mais c’est en croisant le regard de ton bourreau que ta jambe chancela. Votre Père n’étant plus qu’un simple amas d’incompréhension animale, ton compagnon en a profité pour lui dérober sa canne, et te la tendre, comme une invitation à changer votre vie.
Ce que tu as volontiers saisi. Ainsi que des vivres et diverses choses nécessaires à deux orphelins souhaitant survivre d’eux-mêmes à l’extérieur de cet enfer ; de l’argent, des papiers, des vêtements, et une lettre à ton nom.
*
**
À douze ans, tu découvrais l’extérieur.
C’est en poussant la porte qu’une lumière aveuglante vint s’écraser sur vos visages. Une chaleur qui vous était inconnue, des sensations que vous ne connaissiez pas ; vous respiriez bien mieux en dehors de cet établissement. Et vous avez couru, couru jusqu’à trouver quelque chose, n’importe quoi de vivant. Vous étiez si loin de tout que vous avez fui pendant des jours avant de tomber sur des sons que vous ne connaissiez pas.
On vous a klaxonné alors que vous traversiez la route sans regarder, on vous a moqué alors que vous vous baladiez dans des accoutrements étranges, on vous a pointé du doigt, encore une fois ; vous avez découvert ces choses qui bip lorsqu’on les prend en main, ces boîtes qui roulent trop vite pour être rattrapées à pied, ces métaux mouvants aux visages irréels et aux mouvements erratiques ; vous avez traversé le temps, en l’espace de quelques jours. Rapidement retrouvés, tremblants et tétanisés dans un coin de rue, par des hommes vêtus de bleus, vous avez été protégés, entendus et vengés.
Vous leur avez tout raconté ; vous avez craché votre vérité et vos poumons sur le sol du commissariat ; vous avez pleuré, beaucoup, pendant longtemps. On t’a alors expliqué que tu avais vécu dans une secte, une prison pour enfants illégale, et non un orphelinat religieux. Que tu avais vécu loin de toute technologie, à ne voir le monde qu’à travers des fenêtres et des champs à perte de vue, puis à travers la trappe d’une porte métallique. Et ce sentiment de haine grandissant te pourrissait déjà la poitrine, à l’époque ; ta rancœur n’en était que plus amère, et ta vengeance plus douce.
Tu les avais regardé se débattre tout en hurlant, menottés à leur tour par la justice. Tu les observais avec le sourire, main dans la main avec celui qui t’avait sauvé la vie. Tu les écoutais crier.
« Ces enfants ne sont pas humains ».
Et pour la première fois de ta vie, tu étais fier.
C’est là que tu as compris que ton existence avait une raison d’être ; et que tu as réellement accepté votre Dieu, qui était déjà devenu davantage une figure, un repère à tes yeux, plus qu’une réelle présence divine.
Chaque orphelin fut placé dans le système.
Et après avoir volé quelques billets, vous vous êtes tous deux enfuis en direction de ces coordonnées. Vous étiez surpris de voir à quel point certaines personnes étaient volontaires, contre quelques sous, pour se faire passer pour vos parents.
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La seule chose que t’a apporté ton passé est une maîtrise de ton pouvoir précoce ; tu t’es retrouvé en B dès ton arrivée, et en a choqué plus d’un. Tu as gardé ta foi et, paradoxalement, ta haine pour la religion ; tu es devenu religieux spirituel, constamment confronté à cette dualité interne. Tu as choisi de croire en un Père, une raison d’être, divine, certaine et poussée par ton propre Dieu, mais de haïr la pratique et toute forme de dévotion plus poussée qu’une simple façon de penser ; tu dois ta survie à ton esprit, et non tes pratiques. Tu as passé ces dix ans à cacher tes cicatrices et exposer fièrement ton pendentif, à regretter la canne dans ta main, à aider ceux qui se retrouvaient esclaves de mouvements de groupe et à te protéger d’autrui.
Tu as été marqué, à vie, physiquement et mentalement par les choses que tu as vu.
Tu n’es pas bien dans ton corps. Tu crois être en paix avec ton esprit.
Mais tes traumatismes sont là, cachés, quelque part ; tu as eu un suivi psychologique pendant plus de sept ans après ton arrivée, ce qui t’a finalement bien aidé au fil des ans. Elle n’a toutefois pas réussi à soigner ta jambe ; quand bien même il n’y a aucune séquelle physique, tu crois dur comme fer que tu ne pourras plus jamais marcher sans ta canne et tu as développé une peur bleue de t’en séparer. À tes quinze ans, tu as payé illégalement un tatoueur pour qu’il couvre toutes tes cicatrices avec des tatouages simples et assez gros pour tout camoufler.
Tu t’es découvert une volonté pour la recherche, une passion pour la lecture ; un rêve, ce monde parfait ancré dans ton esprit, un monde où l’évolution fait un pas de géant et où chaque être foulant cette Terre serait doté d’un pouvoir hors du commun.
Tu te battras jusqu’au bout pour trouver cette raison d’être.
