No one is gonna solve your problems. You gotta fight to survive.
Mystérieux Froid au premier abord Serviable pour les gens qu’il apprécie Impitoyable pour les autres. Asocial Déterminé Impassible Légèrement hautain Compétitif Aucun sens de l’humour Prends tout au sérieux Intransigeant envers lui-même Impatient Nerveux Ne fait confiance à personne
Ne compte que sur lui-même
Une certaine rancœur le hante et il ne fait confiance à personne. Il a passé cinq ans dans la rue avant de pouvoir se loger en gagnant sa vie grâce au free-fight et plus tard en créant des applications web. Il est très indépendant et assume chacun de ses choix. Syn ne baisse pas rapidement les bras, mais exprime sa frustration de façon plutôt violente. Brisant tout et n’importe quoi, sauf son violon, pour atténuer le torrent de rage qui le submerge. Il ne supporte pas les gens qui se laissent aller. Ayant dû affronter l’adversité pendant toute son adolescence, il n’a pas la patience pour les incapables qui se plaignent de tout et n’importe quoi sans jamais essayer de résoudre leurs problèmes. Il a donc aussi une opinion tranchée sur les fils de riche qui ne font que blâmer les autres pour leur malheur.
Son violon, c’est son obsession principale. Il ne peut pas s’en passer et pourtant il le déteste de toute son âme, car il n’est pas foutu de sortir quelque chose de convenable. Enfin convenable pour lui, selon certains, il serait un virtuose incontestable, capable de produire des sons incroyables que personne n’a encore jamais entendu.
Syn ne cherche pas particulièrement la confrontation, mais si on le cherche, on le trouve. Il ne se laissera pas rabaisser et cognera le premier s’il faut fermer la gueule aux emmerdeurs. Qu’ils aillent vivre dans la rue pour comprendre ce que c’est vraiment, de vivre à la dure. Il aime se défouler physiquement pour ne pas avoir à penser qu’il n’est pas encore assez bon en musique. Il se considère comme une merde, alors que son talent au violon n’a pas d’égal. Intransigeant envers lui-même, il ne s’accorde aucun répit.
Son humour est souvent forcé et il ne comprend jamais les blagues. Même les plus simples. C’est quelque chose qui peut le renfrogner méchamment d’ailleurs. Il prend tout au sérieux et voit parfois le mal un peu partout.
Ayant vécu un passage difficile dans sa vie, il n’est pas désireux d’en parler et fera tout pour éviter le sujet de son passé. Si certains insistent pour en apprendre plus sur lui, il leur racontera que ces parents sont morts dans un accident et que depuis, il a toujours vécu dans une maison de jeunes en Norvège. C’est un mensonge qu’il a l’habitude de propager pour faire taire les plus curieux.
La clope, c’est sa deuxième obsession. On le voit rarement sans une cigarette au coin des lèvres ou en main. C’est comme le sport, c’est une façon de calmer ses nerfs. Cela contraste avec son alimentation. La raison ? Il a vécu bien trop d’années à se contenter de déchets et autres repas de fortune qu’il s’est donné pour objectif de manger sainement. Il ne fera aucune exception à ce régime qu’il s’impose. Essayer de le convaincre risquera de le mettre de mauvaise humeur. Soyez donc prévenu.
Commence une tonne de projets qu’il ne finira probablement jamais.
Fume trop et n’importe où
Ne bois pas d’alcool
Ne parle jamais de son passé
À une relation obsessionnelle avec son violon. Il le déteste autant qu’il ne peut pas s’en passer.
Est un fantôme sur les réseaux sociaux. Il trouve cela une perte de temps, même s’il a encore un compte pour s’inscrire aux combats de Free-fight.
Ne comprend pas l’humour.
Fait du sport pour passer ses nerfs.
Est adepte du Free-fight mais n’aime pas chercher le conflit.
Mange équilibré tout le temps, sans exception.
- Casse des trucs quand il est frustré. br>
- Plisse les yeux quand il essaye de comprendre quelque chose. br>
- Ses ongles sont toujours peints en noir.
- Porte toujours un collier avec un pendentif en forme de croix noir. Les autres bijoux qu’il porte sont également principalement noirs.
Sa vie aurait pu être ordinaire, une famille normale avec les quiproquos habituels, des amis quelconque avec qui traîner après les cours, des études banales sans grand intérêt, ses cours de violon, les visites tous les dimanches à la paroisse, tout aurait pu être simple et paisible. Si seulement… Si seulement ses pouvoirs ne s’étaient pas déclarés subitement, brisant toute la monotonie de sa vie bien rangée.
C’est vers ces 14 ans que tout a basculé. Un simple geste, un simple toucher a tout ruiné. Comme tous les matins, Syn avait préparé une tasse de café pour sa mère, mais au moment où il l’avait déposé sur la table, le contenu de cette même tasse s’était figé dans un bloc de café glacé. Il ne s’en était pas rendu compte immédiatement, étant des plus distraits au réveil. Ce n’est que quand sa mère s’est exclamé avec surprise qu’il a fini remarquer l’état de la tasse. Incrédule, il avait fixé le contenu gelé sans comprendre. Il n’y avait aucune explication plausible, il avait pourtant bel et bien fait couler un café chaud il y a quelques instants… Son père, ayant vu l’incident, avait bondi de sa chaise en le pointant du doigt. Il avait arboré une expression terrifiante tandis que sa voix chevrotante le traitait d’abomination du créateur. Dès cet instant, ses parents étaient convaincus qu’il était habité par le diable en personne. Il n’y avait pas la place au doute à leurs yeux. Il n’était pas normal, alors en conséquence, il était devenu un monstre, car tout ce qui n’est pas normal et explicable a été créé pour détruire le créateur et ses enfants. Avant même qu’il n’ait pu enregistrer ce qu’il venait de ce passé, Syn s’est retrouvé jeté à la rue, avec pour seules affaires, son vieux sac à dos, son violon et les vêtements qu’il portait ce jour-là.
N’ayant jamais connu la vie dure, cette transition avait été un réel choc pour lui. Il avait eu l’espoir de pouvoir loger temporairement chez des amis, mais la nouvelle s’était répandue comme une traînée de poudre et tout le monde lui avait tourné le dos. Seul et sans argent, il venait de tout perdre sans en comprendre la raison. Avait-il vraiment été responsable de cette transformation ? Peut-être que ce n’était qu’un phénomène extraordinaire dû à une combinaison particulière de la température du café et de la tasse ? C’était peu probable, bien sûr, mais c’était ce qu’il essayait de se convaincre, abrité sous un vieux pont aux abords de la ville pour éviter la pluie battante. Il avait été interpellé par un étrange fait cette nuit-là, malgré les températures hivernales, il n’avait pas eu froid… Ses vêtements n’auraient jamais été suffisants pour le protéger du froid et pourtant… Ils étaient chauds, comme s’il s’était tenu devant un feu de bois.
Plus le temps passait, plus il avait du mal à nier les faits. Aussi invraisemblable que cela pouvait paraître, il était capable de manipuler la chaleur de ce qu’il touchait. Au début, cela avait principalement été instinctif, et c’est bien plus tard qu’il a fini par comprendre pourquoi la tasse s’est glacé ce fameux matin. Il avait inconsciemment pensé que la tasse était trop chaude pour être tenue à mains nues… En conséquence, son corps avait eu le réflexe de geler la tasse.
Même s’il était capable de se réchauffer grâce à ce nouveau pouvoir, cela ne lui remplissait pas le ventre. Ayant toujours été un enfant sage, il s’est vu contraint à commettre l’impensable. Voler. Si on lui avait dit qu’il finirait à la rue, en train de voler les passants, il ne l’aurait jamais cru. Mais vu sa situation, ce n’était pas comme s’il avait trente-six mille options. Bon gré mal gré, il fallait bien de l’argent pour se nourrir et survivre.
Vivre dans la misère et dans la rue lui a semblé impitoyable au premier abord. Mais il s’est rendu compte d’une chose, les misérables sont souvent les premiers à partager leur pain, même s’ils n’en ont jamais assez pour eux-mêmes. Si ses parents avaient maudit son pouvoir, les clochards, eux, appréciaient la chaleur qu’il pouvait offrir sans rechigner. Aussi infime qu’elle puisse avoir été, car bien évidemment, son pouvoir n’était pas sans limites, et comme tomber inconscient au beau milieu de la rue n’est pas prudent, il apprit bien vite à reconnaître les signes de fatigues qui surviennent chaque fois qu’il abuse un peu trop de son pouvoir.
N’étant pas du genre à se laisser abattre par l’adversité, il se saisit de son unique compagnon pour enchanter la foule à chaque coin de rue. Tous les soirs, il se positionnait à un coin différent pour jouer de son violon. Les gens furent happés par le son produit par l’instrument entre ses doigts. C’était presque surnaturel la façon dont son archer glissait sur les cordes métalliques. Le son unique et glacial faisait frissonner les admirateurs irrépressiblement. Malgré le succès apparent de son talent musical, Syn n’était jamais satisfait de ce qu’il produisait. Au point de le frustrer maladivement. Il développa une obsession de plus en plus ardente envers son instrument. De la haine le submergeaient chaque fois qu’il ne parvenait pas à terminer à la perfection un morceau qu’il avait imaginé. Afin de palier à sa frustration grandissante, il avait suivi le conseil d’un ami clochard et se mit à faire du sport avec une hargne sans bornes. Participant occasionnellement à des combats de free-fight pour se défouler ainsi que pour remplir ses poches lorsqu’il remportait le match. Il avait en quelque sorte trouvé une place dans ce monde. Obtenant enfin assez d’argent pour se louer un appartement, ce n’est qu’à ses 19 ans qu’il remarque une lettre provenant d’une certaine académie gratuite. Pas qu’il n’ait jamais eu de courrier avant, mais il en avait fait une sale habitude de tout jeter sans même ouvrir une seule enveloppe. Mieux valait ne pas être au courant des sommes que les créanciers lui demandaient. Ni de savoir quelle bande de religieux fanatiques le menaçait de mort pour être un hérétique. Évidemment, en lisant la lettre de l’académie Swish, il avait cru à l’arnaque et avait ignoré royalement cette lettre ainsi que les suivantes. Quel genre d’école harcèle ses potentiels élèves de la sorte ? Cela ne pouvait être qu'une supercherie.
Ayant enfin son propre chez-soi, il découvre également ce que le web a à lui offrir en matière d’expression. Il découvre comment coder en suivant d’abords quelques tutoriels au hasard avant de se concentrer sur tout ce qui est codages créatifs. Il ne désire pas hacker les gens, mais tout simplement créer des applications utiles. Il en créa quelques-unes pour les hébergements et autres établissements accueillant les démunis.
Il lui fallut bien un an avant de céder à la tentation et de voir s’il s’agissait réellement d’une mauvaise blague. C’est donc muni de son vieux violon, d’un ordinateur portable et de son sac à dos, qu’il se dirige vers cet endroit curieux. Il n’est plus le jeune adolescent gentil issu d’une famille bienveillante. Tatoués de fleurs et de formes géométriques, les muscles saillants et une gueule de beau gosse, Syn est devenu un jeune homme à l’apparence impassible, prêt à affronter tout ce qui se dressera sur son chemin.